Seulement 13% des jeunes personnes arabes interrogées ont déclaré qu’elles pourraient soutenir Daesh, contre 19% l’année dernière. Par ailleurs, 50% d`entre elles considèrent ce groupe terroriste comme le problème le plus sérieux auquel fait face le Moyen-Orient, alors qu`ils étaient 37% à partager ce même avix en 2015, révèle le sondage.
Cette nouvelle étude montre également que, cinq années après le Printemps arabe, la plupart des jeunes accordent davantage d’importance à la stabilité de leur pays qu`aux valeurs démocratiques, et, que l’optimisme concernant une amélioration de la situation a fortement diminué.
En 2016, seulement 36% des jeunes arabes pensaient que le monde arabe se portait mieux, contre 72% en 2012. La jeunesse s’inquiète en effet du manque d’opportunités d’emploi qui affecte leurs pays, dans lesquels un quart des 15-24 ans sont sans emploi. Selon, la Banque mondiale, il s’agit de la plus haute proportion de chômage chez les jeunes.
C’est donc sans emploi et sans perspectives d’avenir que certains jeunes adultes arabes succombent à la propagande du groupe islamique, dont le le chômage est la première explication du recrutement des jeunes. Dans huit des seize pays étudiés par l’étude de Arab Youth Survey, l’inactivité professionnelle chez les jeunes constitue le plus grand facteur d’attraction pour les recruteurs de Daesh, avant la religion.
L’étude de Arab Youth Survey s’est basée sur 3 500 interviews de jeunes âgés de 18 à 24 ans. Elle a été menée dans les pays suivants : Algérie, Bahreïn, Egypte, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Oman, Palestine, Qatar, Arabie saoudite, Tunisie, Emirats arabes unis et Yémen.
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