Ce dernier assure agir « en réponse » à la « décision injustifiée et incompréhensible » des autorités algériennes, de procéder à l’expulsion de 12 fonctionnaires français du territoire algérien.
« Les autorités algériennes ont choisi l’escalade: nous répliquons comme annoncé (…). Le dialogue, toujours, mais pas à sens unique » a-t-il déclaré pour justifier la décision du Quai d’Orsay.
Dans le même temps, l’Elysée a publié un communiqué de presse dans lequel il est indiqué que « la France prend note avec consternation de la décision des autorités algériennes d’expulser 12 agents diplomatiques ».
La présidence estime que « cette décision méconnait les règles élémentaires des procédures judiciaires » et accuse l’Algérie de prendre « la responsabilité d’une dégradation brutale (des) relations bilatérales » entre les deux pays.
« Dans ce contexte difficile, la France défendra ses intérêts et continuera d’exiger de l’Algérie qu’elle respecte pleinement ses obligations à son égard, s’agissant tout particulièrement de notre sécurité nationale et de la coopération en matière migratoire. Ces exigences vont avec l’ambition que la France continuera d’avoir pour ses relations avec l’Algérie, compte tenu de ses intérêts, de son histoire et des liens humains existants entre nos deux pays » poursuit le communiqué de presse.
Pour conclure, Emmanuel Macron « appelle les autorités algériennes à faire preuve de responsabilité dans le cadre du dialogue exigeant et constructif engagé le 31 mars dernier avec le Président algérien » et considère que « l’intérêt même de la France et de l’Algérie est de reprendre le dialogue ».
Ces développement interviennent alors que les deux parties avaient entamé, fin mars, un processus de retour à la normale après près de 8 mois de tensions.