Le corps du soldat Vadim Kostenko a été remis ce mardi après-midi à sa famille dans le sud de la Russie. L’agence de presse Reuters a rencontré ses parents, qui ne veulent pas croire que leur fils a mis fin à ses jours. « Samedi, il était joyeux, heureux, et il riait » au téléphone, explique sa mère. Selon la version officielle, c’est ce jour-là qu’il se serait suicidé.
La vérité ne sera peut-être jamais connue, mais le retour des cercueils de zinc des zones de combats est un thème sensible en Russie, où persiste le syndrome afghan. Les autorités russes ont affirmé à maintes reprises qu’il n’était pas question de mener des opérations au sol en Syrie et insistent qu’aucun militaire n’y est mort au combat.
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