Les engins de reconnaissance, d'un nouveau type, sont capables de «suivre et surveiller différentes cibles stratégiques et les activités de soldats ennemis sur terre et en mer», d'après la même source. Les drones explosifs ont quant à eux démontré leur potentiel de frappe, qui pourra «être utilisé pour des missions d'attaque tactique variées», a décrit KCNA.
Le numéro un nord-coréen a évalué les performances de ces appareils d'attaque, équipés d'une «nouvelle intelligence artificielle», d'après le média d'État, qui n'a pas donné de détails sur cette technologie.
Kim Jong-un a également donné son aval à l'augmentation des capacités de production de drones, de même source, affirmant que «le secteur des drones et de l'intelligence artificielle (devait) devenir une priorité absolue et être développé afin de moderniser les forces armées». Des experts estiment que le développement de drones par la Corée du Nord pourrait être le fruit du renforcement de son alliance avec la Russie.
Moscou et Pyongyang, alliés communistes tout au long de la guerre froide, se sont considérablement rapprochés depuis le début de l'attaque russe de l'Ukraine en février 2022. Tous deux ont conclu un traité de défense mutuelle qui prévoit une aide militaire immédiate et réciproque en cas d'attaque contre l'un des deux pays.
D'après KCNA, lors de sa visite organisée mardi et mercredi, Kim Jong-un a aussi exprimé sa «grande satisfaction» en constatant le lancement de la production de «nouveaux systèmes (...) de brouillage électronique».
La Corée du Nord a déjà mené des attaques de ce type contre son voisin méridional, perturbant des navires ou encore le transport aérien civil. Séoul et Pyongyang restent techniquement en guerre puisque la guerre de Corée (1950-1953) s'est terminée par un armistice et non un traité de paix.
AFP
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