Le 1er Avril, un conflit obscur dans la région séparatiste de l`Azerbaïdjan du Haut-Karabakh près dévolu dans la guerre à grande échelle entre l`Azerbaïdjan et l`Arménie. dirigeants transatlantiques appelé à la fin à la violence et à redoubler d`efforts pour régler le conflit politique sous-jacente, mais n`a guère d`autre. Le président russe Vladimir Poutine, en revanche, lancé des actions décisives pour consolider la réputation internationale de la Russie et tirez l`Arménie et l`Azerbaïdjan loin de l`Occident.

Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en 1988, quand les nationalistes de la majorité ethnique arménienne de la région ont mené avec succès une offre pour un référendum sur l`indépendance de la République socialiste soviétique d`Azerbaïdjan. Les affrontements entre les Azerbaïdjanais et les Arméniens ont suivi, et peu de temps après l`effondrement de l`URSS en 1991, la guerre totale a explosé entre les nouveaux Etats indépendants de l`Arménie et de l`Azerbaïdjan. Cette guerre a coûté environ 30.000 vies et créé environ 1 million de réfugiés et de personnes déplacées à l`intérieur; L`Arménie a saisi le Haut-Karabakh et sept régions azerbaïdjanaises environnantes.

Après un cessez-le-feu en 1994, le groupe que l`on appelle Minsk a été créé par l`Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour arbitrer le conflit. Le Groupe de Minsk est co-présidé par les ambassadeurs des États-Unis, la Russie et la France; J`ai servi en tant que co-président des États-Unis de 2006 à 2009. Mon homologue russe, Yuri Merzlyakov, a toujours été constructive, comme l`étaient ses supérieurs: le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov accueilli les coprésidents pour des heures de remue-méninges, alors que puis-président Dmitri Medvedev a aidé pousser ce qui était proche d`une percée en 2009. Bien que Washington et Moscou se sont affrontés sur l`invasion russe de la Géorgie en Août 2008, notre coopération sur le Haut-Karabakh était aussi intense que notre inimitié concernant la Géorgie.

Je suis donc frappé par le manque de coopération sur le Haut-Karabakh entre Washington et Moscou ces derniers jours. Plutôt que de réunir pour une action concertée dans l`esprit du Groupe de Minsk, M. Poutine a été faire cavalier seul. Peut-être qu`il cherche à saper tout vice de crédit président Biden aurait recueilli pour dynamiser le processus de paix du Haut-Karabakh quand il a rencontré séparément le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le président arménien Serge Sarkissian la veille de la flambée de violence. Ou peut-être Poutine a été irrité que Sarkissian et Aliyev ont procédé à leur rencontre à la Maison Blanche en marge du sommet nucléaire du président Obama à la fin de Mars, que le président russe a boycotté.

Pour les résidents naturellement suspectes du Caucase du Sud, il est difficile de voir la confluence au-dessus des événements comme une simple coïncidence. En effet, les présidents de l`Arménie et l`Azerbaïdjan avaient peu d`intérêt dans ces affrontements militaires sans précédent qui se produisent au moment où ils tentent de convaincre la Maison Blanche pour engager dans le processus de paix du Haut-Karabakh. De nombreux Azerbaïdjanais et Arméniens ont longtemps craint qu`un acteur extérieur pourrait pousser un commandant militaire local pour relancer le conflit dans la poursuite des intérêts politiques étroits. Ils se souviennent comment, en Août 2008, la Russie a profité des dirigeants du monde d`être distrait par la cérémonie d`ouverture des Jeux Olympiques de Pékin pour envahir la Géorgie, et comment en Février 2014, la Russie se préparait à lancer des opérations militaires en Ukraine comme les Jeux olympiques de Sotchi terminé.
Dans tous les cas, Poutine exploite la situation grâce à une diplomatie intensive que Obama ne montre aucun intérêt pour l`appariement. La Maison Blanche n`a pas encore d`émettre une déclaration officielle. Pendant ce temps, la réaction du Département d`Etat a été mis en sourdine, consistant en une déclaration de nouvelles par le secrétaire d`État John Kerry qui ne reflète pas la nature sans précédent de la situation actuelle, ainsi que des discussions téléphoniques de routine de Kerry avec Lavrov. Poutine, en revanche, a consulté à plusieurs reprises avec Aliyev et Sarkissian, alors que les ministres étrangers et de la défense de la Russie se livrent activement leurs homologues à Erevan et à Bakou. En conséquence, un cessez-le-feu Avril 5 a été négocié par le chef militaire de la Russie avec ses homologues azerbaïdjanais et arméniens, mais sans participation directe par les coprésidents du Groupe de Minsk.

Grâce à ces actions, Poutine a placé la Russie à gagner de deux façons. Premièrement, la Russie est maintenant en train de réparer sa réputation internationale après sa débâcle en Ukraine. Deuxièmement, les dirigeants de l`Arménie et l`Azerbaïdjan sont laissés avec l`impression que la seule Russie appelle les coups de feu dans le Caucase du Sud.

La Maison Blanche d`Obama débordé peut voir les gains de Poutine comme un prix à payer pour réprimer la violence actuelle et de garder une crise supplémentaire hors de son assiette. Une telle négligence bénigne, cependant, crée des opportunités pour l`exploitation du Kremlin dans une région qui relie la Turquie, la Russie, l`Iran, l`Asie centrale et de l`approvisionnement en énergie de la mer Caspienne. Poutine a suivi le cessez-le-feu de Moscou négocié en appuyant sur l`Azerbaïdjan à adhérer à l`Union économique eurasienne et l`Organisation du Traité de sécurité collective, ses contrepoids à l`Union européenne et l`OTAN. Moscou a également annoncé que les passeports internes russes peuvent maintenant être utilisés pour les citoyens russes voyageant en Arménie, effaçant efficacement toute frontière entre les deux pays. Et maintenant l`Iran, dont les efforts pour s`insérer dans le Haut-Karabakh médiation précédente ont été contrecarrés, manœuvre avec la Russie pour former un triangle de la coopération avec l`Azerbaïdjan et combler le vide stratégique laissé par les États-Unis. Comme Poutine tire l`Azerbaïdjan et l`Arménie loin de l`Occident dans ces moyens, il jette les bases pour de futures crises, tandis que Washington montres.

Said Musayev

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