L'information a été communiquée à l'issue du 4ème Conseil de politique nucléaire (CPN) tenu lundi à l'Elysée.
"Le Conseil a fait un point d’étape sur la mise en œuvre du programme EPR2 qui vise à construire 6 nouveaux réacteurs de forte puissance, à Penly, Gravelines et Bugey, pour une première mise en service d’ici 2038", peut-on lire dans le document officiel.
Dans cette perspective, le CPN a validé, "une stratégie de développement des activités minières d’Orano", le but étant d'"assurer notre souveraineté en uranium dans le contexte géopolitique actuel", a précisé la même source.
Le CPN a également demandé à EDF (Electricité de France) "d’amplifier les actions de maîtrise des coûts et du calendrier et de présenter d’ici la fin de l’année un chiffrage engageant, en coûts et en délais".
Prenant compte de la construction de nouveaux réacteurs partout dans le monde, "le Conseil de politique nucléaire a validé le plan d’action visant à sécuriser l’amont du cycle et en particulier le soutien que l’État apportera à Orano sur l’approvisionnement en Uranium de la France à moyen et long terme".
Pour rappel, l'industrie nucléaire a été mise en place en France dès les années 1950. Elle constitue, aujourd'hui, la principale source de production d'électricité en France, avec un objectif de réduire la part du nucléaire à 50% dans le mix-énergétique à l'horizon 2035, et ce, par le développement des énergies alternatives vertes.
Les six réacteurs ayant fait l'objet de suivi lors du CPN, avaient été annoncés pour la première fois en 2022 par le président Macron dans le cadre d'une relance du programme EPR2, dont la rentabilité est remise en question par la Cour des comptes.
Tags: France