Lors d’une cérémonie commémorant la Victoire de Çanakkale, il a insisté sur le fait que « toutes les branches opérant sous divers noms et dans différentes régions, quel que soit leur emplacement, doivent immédiatement prendre la décision de se dissoudre et de rendre leurs armes, sans délai ».
Il a également ajouté que « toute déclaration ou action contraire n’a aucun sens et ne produira aucun effet ».
Soulignant que les efforts de la Türkiye en matière de lutte contre le terrorisme ont toujours figuré en tête des priorités du pays depuis de nombreuses années, Guler a déclaré qu’à l’instar du passé, les Forces armées turques ont combattu « avec une grande détermination contre toute menace à l'unité et à l'intégrité du pays, et ont mené avec succès les missions qui leur ont été confiées ».
« Il est notable, bien que tardif, que l'organisation terroriste, qui a admis qu'il s'agissait du mouvement insurgé et violent le plus long et le plus étendu de l'histoire de la République, ait fini par comprendre que le terrorisme ne mène à rien, qu'il a fait son temps, et qu'elle n'a d'autre choix que de se dissoudre », a-t-il ajouté.
« Dans ce contexte, des questions non mentionnées dans le texte, telles qu'un cessez-le-feu, ne doivent pas être soulevées. Une telle chose est absolument hors de question », a-t-il précisé.
"L’objectif ultime d'Ankara est de mettre fin au terrorisme, d’éliminer toutes les organisations terroristes et d’éradiquer toute menace pesant sur le pays", a poursuivi Yasar Guler, ajoutant qu' « Il n’y aura aucune tolérance pour le sabotage, les abus ou la prolongation du processus. Une approche prudente et rationnelle sera adoptée. »
Depuis 40 ans, le PKK, inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l'UE, est responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants, des nourrissons et des personnes âgées.