Lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du Sommet de Londres sur la sécurité de l'Ukraine, Starmer a réitéré l'engagement du Royaume-Uni à soutenir Kiev, soulignant l'importance de maintenir l'aide militaire tout en augmentant la pression économique sur la Russie.

« Nous irons plus loin, en développant une coalition de volontaires pour promouvoir un accord en Ukraine et garantir la paix », a-t-il déclaré.

Tout en reconnaissant que tous les pays ne se sentiront peut-être pas en mesure d'apporter leur contribution, il a souligné que la communauté mondiale ne pouvait pas se contenter de « rester les bras croisés » face à la persistance de la guerre en Ukraine.

« Un certain nombre de pays ont indiqué qu'ils étaient prêts à rejoindre la coalition, mais c'est à eux de l'annoncer », a-t-il ajouté.

Starmer a clairement indiqué que l'Ukraine devait faire partie de tout pourparler de paix, notant que même si certaines nations ne souhaitent pas contribuer aux efforts militaires, l'objectif de la coalition serait d'assurer la paix et la stabilité dans toute l'Europe.

Cette démarche vise à donner un élan aux négociations de paix, qui, selon Starmer, ne peuvent progresser qu'avec le soutien d'une réponse internationale unifiée.

En ce qui concerne le rôle des États-Unis, Starmer a évoqué une conversation avec le président américain Donald Trump, bien qu'il ait refusé d'entrer dans les détails.

« Je ne prendrais pas cette mesure si je ne pensais pas qu'elle aboutirait à un résultat positif en garantissant que l'Ukraine, l'Europe, le Royaume-Uni et les États-Unis avancent ensemble vers une paix durable », a-t-il déclaré.

Outre le soutien militaire, Starmer a annoncé une nouvelle aide financière à l'Ukraine, avec une enveloppe de 1,6 milliard de livres sterling (2 milliards de dollars).

Ce financement vise à renforcer les défenses de l'Ukraine, notamment par l'achat de plus de 5 000 missiles de défense antiaérienne, qui seront produits à Belfast, ce qui donnera un coup de fouet au secteur de la défense britannique.

Il a également souligné l'importance d'éviter les accords de paix « fragiles » tels que l’accord de Minsk.

« Nous ne pouvons pas accepter un accord aussi fragile que celui de Minsk », a-t-il déclaré, ajoutant : « Cela sera essentiel pour protéger les infrastructures essentielles aujourd'hui et pour renforcer l'Ukraine en vue d'assurer la paix ».

Il a également été demandé à Starmer s'il craignait que l'Occident ne se divise sur son soutien à l'Ukraine, à la lumière des déclarations de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, sur la nécessité d'éviter de tels risques.

Starmer a déclaré partager avec Meloni « un grand nombre de positions communes » sur la nécessité de l'unité européenne. Il a également souligné que la sécurité de l'Europe dépendait d'une collaboration étroite avec les États-Unis.

Le Premier ministre britannique a également répondu aux inquiétudes concernant un conflit potentiel entre le Royaume-Uni et la Russie.

Réaffirmant que l'objectif ultime de la coalition et des efforts de paix est de garantir la stabilité et d'éviter tout nouveau conflit, il a conclu : « Je ne veux pas d'un conflit en Ukraine ni en Europe, et certainement pas au Royaume-Uni. Je veux la stabilité au Royaume-Uni ». (Agence Anadolu)

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