« Les anciens dirigeants séparatistes dont l’Arménie a pris soin pendant près de 30 ans et d’autres détenus d’origine arménienne ont été accusés ou reconnus coupables de crimes de guerre, de nettoyage ethnique, d’agression militaire, de torture et d’autres délits graves. L’Azerbaïdjan a le droit et l’obligation d’enquêter sur ces délits et d’engager des poursuites en vertu des Conventions de Genève et, plus généralement, du droit international et national. Ces détentions ont une base juridique appropriée et ne portent pas atteinte aux droits des détenus. Même si les détenus étaient des prisonniers de guerre, en vertu de la Troisième Convention de Genève, les prisonniers de guerre contre lesquels une procédure pénale pour un délit est en cours peuvent être détenus jusqu’à la fin de cette procédure et, si nécessaire, jusqu’à l’achèvement de la peine.
Tous les droits et devoirs des accusés sont dûment garantis et expliqués, et les procédures judiciaires et les témoignages ont été enregistrés. Les allégations de mauvais traitements contre les prisonniers en Azerbaïdjan ont fait l’objet d’une enquête indépendante et sont fausses. Des visites régulières de représentants du Comité international de la Croix-Rouge et des appels téléphoniques et vidéo avec les membres de la famille ont été facilités, le plus récemment en février.
Il est bien connu que l’Azerbaïdjan, à la fois par geste humanitaire et conformément à ses obligations en vertu du droit international humanitaire depuis la guerre de 2020, a libéré et rapatrié plus de 200 Arméniens détenus qui avaient droit au statut de prisonnier de guerre ou étaient considérés comme des détenus. Cependant, après le retour des prisonniers de guerre par l’Azerbaïdjan, certains d’entre eux ont subi une détention et des interrogatoires menés par les autorités arméniennes. Nous tenons également à rappeler au ministère arménien des Affaires étrangères que l’Azerbaïdjan a également fait un geste énorme en permettant à plus de 10 000 forces armées arméniennes illégales de déposer les armes et de quitter les territoires azerbaïdjanais à la suite des mesures antiterroristes menées par l’Azerbaïdjan en 2023.
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