Sur les 46 accidents en 2024 recensés par l'organisation, 7 ont été mortels, faisant 244 victimes, contre 72 décès en 2023 et 144 en moyenne entre 2020 et 2024. Sur ces 244 victimes, 179 sont mortes le 29 décembre 2024, lors du crash d'un avion de la compagnie à bas coûts Jeju Air en Corée du Sud, la pire catastrophe aérienne du pays. Les accidents d'avions d'affaires, de tourisme ou militaires sont exclus de ces statistiques.
«Il y a dix ans, entre 2011 et 2015, la moyenne était d'un accident pour 456.000 vols», a tenu à rappeler Willie Walsh, le directeur général de l'Iata, cité dans un communiqué. «Cette amélioration est due au fait que nous savons que chaque décès est un décès de trop.» Les «tailstrikes», quand la queue de l'avion percute la piste, et les sorties de piste ont été les accidents les plus fréquemment signalés en 2024, «soulignant l'importance des mesures de sécurité au décollage et à l'atterrissage», a écrit l'Iata.
L'organisation n'a par ailleurs pas inclus dans ces statistiques les accidents liés aux zones de conflit, «une préoccupation majeure pour la sécurité aérienne», qui nécessite, selon elle, «une coordination mondiale urgente». En décembre 2024, un avion de ligne d'Azerbaijan Airlines s'est écrasé au Kazakhstan, faisant 38 morts. L'Azerbaïdjan a accusé la Russie, en guerre contre l'Ukraine, d'avoir abattu cet avion.
afp