Ces sanctions concernent le secteur bancaire, de l'énergie et des transports. L'Union européenne veut ainsi aider à la reconstruction du pays ravagé par la guerre et nouer des relations avec ses nouveaux dirigeants, qui plaident régulièrement pour la levée de ces sanctions.
Ces mesures avaient été imposées au gouvernement de Bachar el-Assad et à des pans entiers de l'économie syrienne durant la guerre civile déclenchée en 2011. Elles pourront toutefois être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens, issus de mouvements islamistes, ne respectent pas les droits humains ou les valeurs démocratiques, avait assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, le mois dernier.
«Nous voulons agir rapidement, mais la levée des sanctions pourra être annulée si des mauvaises décisions étaient prises», avait-elle affirmé fin janvier, lors d'une précédente réunion des chefs de la diplomatie des 27. (AFP)