Le chef de l’Etat a prononcé un discours lors de la rencontre.
Discours du président Ilham Aliyev
- Il y a deux mois, d’anciens déplacés vivent dans le village de Ballydja. Aujourd'hui, j'ai rencontré plusieurs d'entre eux et j'ai pu voir leurs conditions de logement. Je suis heureux qu'après une longue interruption, la vie ait enfin repris dans le village de Ballydja. Désormais, les anciens déplacés retournent, par groupes, sur leurs terres ancestrales presque chaque mois. Le Programme du Grand retour est en cours d'exécution. Pratiquement tous les territoires autrefois occupés sont en cours de restauration. Hier, j’ai inspecté les travaux de construction et de restauration en cours dans la région d’Aghdam. Aujourd’hui, je suis ici. J’ai également été à Khankendi, où de beaux projets sont en cours, avec la création de nouveaux emplois et de nouvelles entreprises. Par mon ordonnance, l'Université du Karabagh a été créée. Plus de mille étudiants y font leurs études. Des écoles secondaires, des centres médicaux – tout ce qui est nécessaire à la vie – sont mis en place. Nous restaurons aussi bien les villes que les villages.
La restauration du village de Ballydja est déjà sur le point de s’achever. D’après les informations qui m'ont été fournies, 137 maisons ont déjà été restaurées et près de 60 autres sont encore à restaurer. 460 anciens déplacés se sont déjà réinstallés à Ballydja. Nous avons restauré les maisons, les conditions sont favorables pour l'agriculture, la terre est fertile et l'air est pur. Toute la région du Karabagh et celle du Zenguézour oriental renaissent, et nous en sommes témoins chaque jour.
Bien sûr, il est du devoir de notre État de créer les meilleures conditions pour les personnes qui ont vécu avec la nostalgie de leur patrie. Mon principal devoir en tant que président est précisément celui-ci aujourd’hui. Nous avons mis fin à l’occupation, et en 2023, grâce à une opération antiterroriste, nous avons également libéré cette région de l’occupation. Ballydja et des centaines d’autres localités sont désormais entièrement libérées des occupants, et nous y reconstruisons la vie. Autrement dit, nous procédons par étapes, en comptant uniquement sur nos propres forces, sans l’aide de quiconque. Toutes les opérations de reconstruction et de restauration sont menées aux frais de l’État, dans un laps de temps très court, en s’appuyant sur nos propres ressources et sur les capacités du peuple azerbaïdjanais.
Cela fait maintenant quatre ans que la Seconde guerre du Karabagh a pris fin, et regardez tout le travail énorme qui a été accompli, partout, pas seulement dans la région de Khodjaly. Pourtant, restaurer la ville de Khodjaly était notre devoir le plus prioritaire. Car ceux qui ont le plus souffert de la guerre, de l’occupation et des difficultés de la Première guerre du Karabagh étaient justement les habitants de Khodjaly, qui ont été victimes d’un génocide. Donc, la libération de Khodjaly a toujours été une question prioritaire. Après la fin de la Seconde guerre du Karabagh, le 10 novembre 2020, tous les déplacés savaient que tant que Khodjaly ne serait pas libérée, nous ne considérerions pas notre mission comme accomplie. Et ce n'est pas seulement la région de Khodjaly, mais aussi Khankendi, les régions d’Aghdéré, Khodjavend et Askéran ont été totalement libérés des envahisseurs. Des centaines de villages attendent désormais le retour de leurs habitants.
Le village de Ballydja est la dixième localité que nous avons restaurée et où les déplacés sont retournés. Cela fait donc partie de la première phase du Programme du Grand retour. Je le répète, près de 500 personnes vivent déjà ici. Ce sont à la fois les citoyens qui vivaient dans cette région à l’époque, ainsi que leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants qui sont retournés. Cela montre une fois de plus à quel point notre peuple est attaché à ses terres. Aujourd’hui, les jeunes enfants qui n’ont pas vu cette région, ou les jeunes gens en général, retournent avec enthousiasme, travaillent, reconstruisent et édifient. Lors de nombreuses rencontres avec les anciens déplacés qui sont retournés dans leurs terres ancestrales, je demande toujours aux jeunes s'ils s'ennuient ici. Ils répondent non, nous ne nous ennuyons pas. Car la terre natale, la patrie nous attire, et cela témoigne une fois de plus des hautes qualités morales de notre peuple.
Je vous félicite. Je le répète, cela fait maintenant deux mois que vous vous installez ici par étapes, depuis le 13 décembre jusqu'à présent. Le processus est encore en cours. Il reste encore des maisons à restaurer, et nous les restaurerons aussi. Les gens doivent vivre ici dans le confort, la sécurité et le bonheur. À cet effet, l'État azerbaïdjanais fera tout ce qu'il faut à l'avenir. Je vous félicite encore une fois.
Les habitants ont exprimé leur gratitude au président de la République pour les conditions créées. (Azertac)
