Le texte, diffusé par la Maison Blanche, interdit l'entrée aux États-Unis aux dirigeants, employés et agents de la CPI ainsi qu'aux plus proches membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de la CPI. Le décret prévoit aussi de geler tous les avoirs détenus aux États-Unis par ces mêmes personnes.
Les noms des individus visés n'ont pas été rendus publics dans l'immédiat. De précédentes sanctions prises par le précédent gouvernement Trump en 2020 avaient visé Fatou Bensouda, alors procureure de la Cour. Selon le texte diffusé par la Maison Blanche, la CPI a «engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël», des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.
Les Pays-Bas, qui abritent la Cour pénale internationale, ont fait part de leurs «regrets» après l'annonce du décret. «Le travail de la Cour est essentiel pour le combat contre l'impunité», a soutenu le ministre néerlandais des Affaires étrangères Caspar Veldkamp sur le réseau social X. Les républicains américains et de nombreux démocrates s'étaient indignés de l'émission d'un mandat d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, reçu mardi par le président américain, ainsi que contre l'ancien ministre de la Défense israélien Yoav Gallant.
AFP
Tags: USA Trump Courpénaleinternationale