Il a évoqué les conflits majeurs, tels que la guerre entre la Russie et l'Ukraine, les tensions au Moyen-Orient, les rivalités en Méditerranée et les enjeux géopolitiques en Asie centrale, soulignant que toutes ces questions faisaient partie intégrante de l'agenda de la Türkiye.

« Tous les développements mondiaux et régionaux ont un impact direct sur la position actuelle de notre pays et ses objectifs futurs. Par conséquent, en tant que Türkiye il est impossible pour nous de rester indifférents à quelconque question. De la guerre entre la Russie et l'Ukraine à la révolution en Syrie, des tensions dans les Balkans aux conflits en Afrique, des luttes pour l'énergie et l'influence en Méditerranée aux recherches en Asie centrale et dans le Caucase, toutes ces questions font partie de notre agenda, et cela doit être ainsi », a-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat turc a notamment insisté sur le fait que les domaines tels que la création de stations de recherche en Antarctique et les missions dans l'espace sont également prioritaire pour son pays.

« Je ne parle même pas des nombreux secteurs dans lesquels nous revendiquons un rôle important, de l’industrie de défense à la production, du tourisme à la logistique », a-t-il listé.

Erdogan a rappelé que, dans le passé, la Türkiye n’a pas toujours occupé la place qui lui revenait sur la scène internationale, notamment après la Seconde Guerre mondiale et dans les décennies suivantes.

Cependant, il a souligné que l’actuelle Türkiye, avec sa modernisation infrastructurelle et sa gestion plus dynamique, est un acteur global bien plus fort que par le passé.

Sur le plan économique, Erdogan a abordé les difficultés rencontrées par les citoyens à revenu modeste en raison de la crise économique actuelle, mais a assuré que la lutte contre l'inflation porterait ses fruits d’ici la fin de l’année 2025.

Il a affirmé que les objectifs du programme économique turc étaient sur la bonne voie et que des mesures supplémentaires seraient prises pour améliorer le niveau de vie des citoyens, tout en consolidant la position de la Türkiye en tant que puissance régionale et mondiale.

Enfin, il a insisté sur la nécessité de protéger les terres, l’État et les acquis du pays contre les menaces intérieures et extérieures, affirmant que le pays continuerait à se défendre avec détermination.

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