La Belgique contraint de fermer son espace aérien après un incident technique

  31 Janvier 2025    Lu: 83
La Belgique contraint de fermer son espace aérien après un incident technique

Une mauvaise journée pour le transport aérien. Ce jeudi, la Belgique a subitement dû fermer son espace aérien suite à un problème technique survenu chez Skeyes, l’entreprise chargée du contrôle de l’espace aérien belge, rapporte La Voix du Nord.

Aux alentours de 15H, Kurt Verwilligen, porte-parole de Skeyes, déclarait que le système de contrôle «ne fonctionnait pas comme prévu». Selon le média belge Le Soir , l’instabilité du système informatique est dû à «une interface qui a créé des problèmes» chez Skeyes, qui a fait le choix d’arrêter puis de relancer tout le système, ce qui a pris environ une heure.

Rapidement, Brussels Airport, le plus grand aéroport de Belgique, a informé les passagers de la fermeture temporaire sur son site Internet. « En raison d’un problème technique au niveau du contrôle aérien, aucun trafic aérien n’est actuellement possible en Belgique». Aucun avion n’a pu atterrir ou décoller à l’aéroport de Bruxelles-National à Zaventem, ainsi qu’à Charleroi, Anvers, Ostende et Liège, indique The Brussels Times.

Tous les avions se trouvant en dessous de 7500 mètres d’altitude ont ainsi été détournés vers les pays voisins. Quatre d’entre eux ont ainsi atterri à l’aéroport de Lille-Lesquin, dont un en provenance de Porto et qui devait se poser à Bruxelles, selon La Voix du Nord. Les vols au-dessus de cette distance sont quant à eux contrôlés par Eurocontrol, l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, et ont pu poursuivre leurs parcours.

Le système de Skeyes est revenu à la normale peu après 16H. «Nous sommes de nouveau opérationnels. Le système est à nouveau opérationnel et stable. Le trafic aérien peut reprendre progressivement», a déclaré Kurt Verwilligen auprès des médias belges, sans que la cause du problème ne soit évoquée. Pour les compagnies aériennes, il a fallu organiser le rapatriement de passagers détournés dans des aéroports voisins de la Belgique et bien sûr, s’excuser pour les retards occasionnés par cette panne.

Le FIgaro


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