Ce sont des «migrants criminels illégaux», a écrit jeudi soir la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt dans un message sur X. Parmi eux, «un terroriste présumé, quatre membres du gang Tren de Aragua [qui est actif en Amérique du Sud, ndlr] et plusieurs clandestins reconnus coupables de crimes sexuels sur mineurs», a ajouté la porte-parole en précisant que d’autres «centaines» avaient été expulsées dans des avions de l’armée. Karoline Leavitt a conclut son post en disant «promesses tenues» et en qualifiant l’opération comme «la plus importante de l’Histoire».
Quelque temps avant cette annonce de la Maison Blanche, le maire de Newark, dans le New Jersey, Ras Baraka, avait déclaré jeudi dans un communiqué que des «agents [des services de l’immigration] avaient fait une descente dans un établissement local [...], arrêté des résidents et également des citoyens, sans montrer de mandat ».
Pendant toute sa campagne, Trump a fait de la répression de l’immigration illégale sa priorité, pour lutter contre ce qu’il qualifie d’«invasion des frontières». Et depuis son investiture, les annonces tonitruantes sont suivies d’effet. Le milliardaire républicain a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer l’afflux de migrants clandestins aux Etats-Unis. Mercredi, la Chambre des représentants votait pour adopter le «Laken Riley Act», une loi qui permettrait l’arrestation et le placement systématique en détention d’immigrés en situation irrégulière accusés de délits mineurs. Cette loi devrait être rapidement promulguée et sera – tout un symbole – la première de son deuxième mandat signée par Donald Trump.
AFP