«Nous sommes heureux d'avoir travaillé de manière bipartisane pour faire en sorte que l'un des nôtres, le sénateur Marco Rubio, soit en mesure de prendre rapidement la direction du département d'État», ont déclaré peu avant le vote en session plénière les sénateurs républicain Jim Risch, qui préside la commission des Affaires étrangères du Sénat, et démocrate Jeanne Shaheen. «Compte tenu de l'incertitude qui règne actuellement dans le monde, il est dans l'intérêt de l'Amérique de ne pas perdre de temps et de remplir ce rôle immédiatement», a déclaré cette dernière.
Marco Rubio devra s'atteler à exécuter la diplomatie du président Donald Trump, qui, dans son discours d'investiture lundi, a promis de «reprendre» le contrôle du canal de Panama, et de faire en sorte que les États-Unis soient à nouveau «respectés» dans le monde, tout en se posant en «artisan de la paix». Lors de son audition la semaine dernière devant cette même commission, Marco Rubio avait affirmé que la Chine était «l'adversaire le plus puissant et le plus dangereux que les États-Unis aient eu à affronter» dans leur histoire. Il avait dit vouloir mettre en œuvre le slogan de Donald Trump - «l'Amérique d'abord» -, rejetant le paradigme central dans la diplomatie de l'administration sortante de Joe Biden, à savoir donner la priorité à un ordre mondial fondé sur les normes internationales. Selon lui, chaque politique diplomatique et chaque dollar dépensé par les États-Unis devra rendre l'Amérique «plus sûre», «plus forte», et «plus prospère».
afp
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