Les porte-avions américains, à propulsion nucléaire, constituent l'élément central de la capacité de projection de l'US Navy à l'internationale. La marine américaine compte 11 de ces navires actuellement en service, de loin le nombre le plus élevé au monde. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des présidents américains ont eu un porte-avions baptisé à leur nom, comme l'USS Gerald Ford, livré à la marine en 2017, ou encore le futur John F. Kennedy, deuxième porte-avions à être nommé d'après le président assassiné.
Bill Clinton fut président des États-Unis de 1993 à 2001, une période au cours de laquelle des avions américains ont effectué des frappes en Irak et en Yougoslavie. George W. Bush a quant à lui été pilote dans la Garde nationale aérienne, et fut locataire de la Maison Blanche entre 2001 et 2009. Ses deux mandats furent largement définis par sa «guerre contre le terrorisme», lancée après les attentats du 11 septembre 2001, et qui a entraîné près de deux décennies de conflit en Afghanistan et en Irak.
Son père, l'ancien président américain George H.W. Bush, a lui aussi donné son nom à un porte-avions, en service actif depuis 2009. L'actuel ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a salué dans un communiqué la décision de baptiser deux futurs porte-avions du nom de ces anciens présidents. «Comme leurs (figures) éponymes, ces deux futurs porte-avions et leurs équipages travailleront à préserver la sécurité nationale, nous rappelleront notre histoire, et inspireront d'autres à servir notre grande république», a déclaré le chef du Pentagone, qui laissera sa place dans une semaine.
AFP
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