En 2011, les États-Unis ont intégré une coalition de pays européens, notamment la France et le Royaume-Uni, décidée à intervenir militairement en Libye afin de soi-disant empêcher le Guide libyen, Mouammar Kadhafi, de tuer des civils. Il faisait face à un soulèvement populaire, parti de l`Est du pays.
La secrétaire d`Etat au moment des faits, Hillary Clinton, a été un des plus fervents soutiens à cette intervention. Elle avait dû convaincre le cabinet du président qui était réticent à participer à l`effort de guerre.
Le président Obama avait laissé les Européens prendre la tête des opérations militaires, il avait qualifié cette stratégie américaine : «diriger de derrière». Mouammar Kadhafi a été tué en octobre 2011, le pays s`est par la suite rapidement délité.
En effet, le pays est tombé dans le chaos, devenu la proie de différents groupes armés dont l`Etat islamique qui s`est progressivement implanté, à la faveur du climat d`insécurité.
Barack Obama a récemment critiqué la stratégie des dirigeants français et britanniques, les accusant de n`avoir rien fait pour accompagner la Libye après l`intervention, dans un entretien accordé à The Atlantic.
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