Ces pertes assurantielles avaient atteint 106 milliards de dollars en 2023, ajustés de l’inflation, pour des pertes économiques totales de 268 milliards de dollars.
L'année 2024 est ainsi la troisième année la plus coûteuse en termes de pertes assurantielles depuis 1980, derrière 2005 et 2017, pour un montant supérieur de 48,7% à la moyenne mondiale sur 10 ans.
Les catastrophes météorologiques ont été responsables de 93% des pertes globales et de 97% des pertes assurées, précise le plus grand groupe de réassurance dans le monde.
En décembre, le groupe de réassurance suisse Swiss Re avait estimé à 135 milliards de dollars le coût des catastrophes naturelles pour le marché de l’assurance en 2024.
"Les records se succèdent et les conséquences sont dévastatrices. Les forces destructrices du changement climatique deviennent de plus en plus évidentes, comme le confirme la science. Les sociétés doivent se préparer à des catastrophes météorologiques plus graves", a déclaré Thomas Blunck, membre du conseil d’administration de Munich Re en charge de la réassurance cité dans le communiqué.
L’ouragan Milton a été la catastrophe le plus coûteuse pour le marché de l’assurance dans le monde, avec 25 milliards de dollars de pertes assurées, devant l’ouragan Helene avec 16 milliards de dollars de pertes assurées, selon le réassureur allemand.
En Europe, ce sont les inondations en Espagne, avec un coût assurantiel de 4,2 milliards de dollars, qui ont été l’évènement le plus onéreux alors que les catastrophes naturelles dans leur ensemble ont coûté 14 milliards de dollars aux assureurs. (Reuters)
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