Fidan a animé mercredi une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le présidence de la République turque de Chypre du nord (RTCN), Ersin Tatar.
Fidan a fait remarquer que depuis 1974, il n'y avait pas eu d'effusion de sang ni de guerre entre les deux parties, que l'administration chypriote grecque du sud avait progressé dans les domaines de l'économie, de l'investissement et du tourisme, qu'il n'y avait pas de menace de guerre ni de terrorisme et que de son côté, la RTCN poursuivait sa propre voie dans la paix.
Il a par ailleurs fait remarquer que ces mesures pourraient être plus structurelles et s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles la communauté internationale n'en tenait pas compte.
"Il est possible que la Türkiye, la Grèce, la RTCN et l'administration chypriote grecque se réunissent pour construire ensemble un avenir meilleur dans notre région", a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie turque a notamment assuré que des politiques de marginalisation et d'isolement international ne pourront empêcher le "cheminement historique" de la RTCN.
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