Sahar Nasr est, par ailleurs, coordinatrice de la partie égyptienne au conseil de coordination égypto-saoudien.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, dimanche, par le ministère égyptien de la Coopération internationale, et dont Anadolu a eu copie.

«La ministre Sahar Nasr a signé avec la partie saoudienne des accords de près de deux milliards de dollars, dont un don d’une valeur de 200 millions de dollars», lit-on dans le communiqué.

«Au terme de plusieurs mois de réunions périodiques tenu par le conseil de coordination égypto-saoudien, il a été procédé à la signature, au cours de la visite du monarque saoudien au Caire, d’un accord portant création d’un fond égypto-saoudien pour l’Investissement, d’une valeur de 60 milliards de riyals (16 milliards de dollars)», poursuit le communiqué.

«Des mémorandums d’entente ont été également conclus dans les domaines de l’habitat, du pétrole et de l’éducation», ajoute le communiqué.

Une compagnie baptisée «les ponts de l’affection» a été par ailleurs créée pour développer la zone du Canal de Suez avec comme capital initial de trois milliards de livres (337 millions de dollars), indique le communiqué ministériel égyptien.

«Un accord portant création d’une société, d’une valeur de 3,3 milliards de dollars, destinée à développer 6 Kilomètres carrés de la zone industrielle de la zone du Canal de Suez a été aussi signé» , fait observer le communiqué.

La ministre Nasr et le vice-prince héritier, président du Conseil d’administration du Fond des investissements publics saoudiens, Mohamed Ibn Salman, ont signé un mémorandum d’entente portant création d’une zone franche dans la péninsule du Sinaï (Nord).

Le roi Salman était arrivé, au Caire, jeudi, dans le cadre d’une visite officielle de cinq jours, la première depuis son accès au trône, en janvier 2015.

Il s’était rendu, lors d’une brève visite, à Charm el-Cheikh, en mars 2015, pour participer à la Conférence de l’appui à l’économie égyptienne.

Le roi Salman d’Arabie saoudite devait se rendre, dimanche, au siège du parlement égyptien où il prononcera un discours, une première pour un dirigeant arabe.

Il se rendra également, selon l’ordre du jour de la visite, à l’université du Caire qui lui accordera un doctorat honoris causa.

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