Il s'est aussi dit en faveur d'une dissolution du Parlement par le roi Charles III pour qu'il y ait de nouvelles élections législatives. Jeudi, il s'en est pris à la gestion par les autorités d'une vaste affaire d'exploitation sexuelle pendant plusieurs décennies de plus de 1500 jeunes filles dans le nord de l'Angleterre qui avait émergé il y a plus de dix ans.
La plupart des responsables étaient des hommes originaires du Pakistan et les autorités ont été accusées de ne pas avoir pris la mesure de cette affaire, alimentant les discours de l'extrême droite sur une police «à deux vitesses». «Au Royaume-Uni, des crimes graves comme le viol nécessitent l'approbation du service du procureur (CPS) pour que la police puisse inculper les suspects. Qui était à la tête du CPS lorsque des gangs de violeurs ont pu exploiter de jeunes filles sans avoir à faire face à la justice ? Keir Starmer», a écrit jeudi Elon Musk sur X, le réseau social dont il est propriétaire.
«Je pense que certaines des critiques formulées par Elon Musk sont des erreurs de jugement et (sont) certainement mal informées», a réagi le ministre de la Santé Wes Streeting sur la télévision ITV News. «Mais nous sommes prêts à travailler avec Elon Musk, qui, je pense, a un grand rôle à jouer avec son réseau social pour nous aider, ainsi que d'autres pays, à s'attaquer à ce grave problème», a-t-il ajouté. «S'il veut travailler avec nous et se retrousser les manches, nous serons heureux de l'accueillir», a poursuivi Wes Streeting.
AFP
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