L’épicentre de ce séisme (dont la magnitude avait initialement été mesurée à 7,4) a été enregistré à une profondeur de 43 kilomètres, mais à seulement trente kilomètres à l’ouest de Port-Vila, la capitale de cette nation insulaire, située à plus de 600 kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Calédonie.
« Des vagues de tsunami ont été observées », avait rapporté dans un bulletin le Pacific Tsunami Warning Center. Cet organisme a finalement levé peu après son alerte au tsunami. Des vagues peu élevées étaient également redoutées aux Fidji, à Kiribati, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Salomon et à Tuvalu.
Le séisme a endommagé le bâtiment abritant les ambassades américaine et française à Port-Vila, selon des vidéos diffusées en ligne et vérifiées par l’Agence France-Presse. Un pilier en béton a été renversé, un mur a été fissuré et des fenêtres du bâtiment ont été déformées. Le complexe abrite également les représentations diplomatiques d’autres pays, dont la Nouvelle-Zélande, toujours selon les images partagées sur les réseaux sociaux.
Un pays très vulnérable aux catastrophes naturelles
Les Etats-Unis, par l’intermédiaire de leur ambassade en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont annoncé fermer « jusqu’à nouvel ordre » leur ambassade en raison des dégâts causés au bâtiment, a annoncé. « L’ambassade à Port-Vila a subi des dommages considérables et est fermée jusqu’à nouvel ordre », a rapporté la mission diplomatique dans un communiqué publié sur X, conseillant aux ressortissants américains présents au Vanuatu de contacter l’ambassade des Etats-Unis en Papouasie-Nouvelle-Guinée en cas de « besoin d’assistance ». (AFP)