Corée du Sud: le président Yoon visé par une enquête pour «rébellion»

  05 Décembre 2024    Lu: 558
Corée du Sud: le président Yoon visé par une enquête pour «rébellion»

Après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, Yoon Suk Yeol en paie le prix. Il est tout d’abord visé par une enquête policière pour «rébellion». Une motion de destitution a aussi été déposée contre le président. Elle sera votée ce samedi. Le Figaro fait le point sur la situation. 

La police sud-coréenne a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour «rébellion» contre le président Yoon Suk Yeol. «L’affaire est en cours», a déclaré le chef des enquêtes nationales de la police, Woo Kong-suu, devant les députés.

Le vote au Parlement sud-coréen sur la motion de destitution du président Yoon Suk Yeol a été programmé pour samedi à 19h (10h en France), a rapporté l’agence de presse Yonhap. «Le vote sur la motion de destitution du président Yoon aura lieu vers 19 heures samedi», a déclaré Jo Seoung-lae, un député de l’opposition, cité par l’agence.

Selon un sondage publié mercredi par l’agence Realmeter, plus de sept Sud-Coréens sur dix (73,6%) soutiennent la demande de destitution, contre 24% qui s’y déclarent opposés et 2,4% sans opinion.

Si la motion est adoptée, Yoon sera suspendu de ses fonctions dans l’attente d’une confirmation de sa destitution par la Cour constitutionnelle. Si les juges donnent leur feu vert, il quittera le pouvoir et une nouvelle élection présidentielle devra être organisée sous 60 jours.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol ne fera aucune déclaration publique jeudi, a indiqué son secrétariat à la presse.

Le chef de l’État s’est exprimé en public pour la dernière fois mercredi aux petites heures du matin lorsqu’il a dû renoncer à sa tentative d’imposer une loi martiale dans le pays.

Le ministre de la Défense, Kim Yong-hyun a annoncé démissionner de son poste. Les autres proches du président, dont le ministre de l’Intérieur Lee Sang-min, restent pour leur moment dans leurs fonctions.

Le désormais ex-ministre n’a plus le droit de voyager à l’étranger en raison du rôle qu’il a joué dans la tentative de coup de force du président Yoon mardi soir, a indiqué l’agence de presse Yonhap citant des sources judiciaires. 

Le Figaro


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