« J’ai exhorté les dirigeants du G20 à demander à leurs ministres et négociateurs de fixer un nouvel objectif ambitieux de financement climatique à la COP29. Et j’ai entendu les uns après les autres les dirigeants souligner l’importance d’un succès concret. Les délégations et la présidence de la COP travaillent dur pour trouver un terrain d’entente. Mais, comme je l’ai dit dans mon discours d’ouverture, le temps presse. Je sens une volonté d’accord. Pour proposer un ensemble ambitieux et équilibré de mesures sur toutes les questions en suspens, avec un nouvel objectif financier en son cœur. L’échec n’est pas une option », a noté le secrétaire général de l’ONU.
« Nous devons nous mettre d’accord sur un nouvel objectif ambitieux de financement climatique à Bakou », a-t-il souligné.
Le chef de l’ONU a ajouté : « Une augmentation des financements est essentielle pour garantir que toutes les parties puissent mettre en œuvre de nouveaux plans nationaux alignés sur 1,5 degré – comme elles le doivent, et pour donner à chaque gouvernement la possibilité de récolter les bénéfices des énergies renouvelables propres et bon marché et d’une transition énergétique juste, tout en accélérant simultanément la réduction des émissions. »
« Le financement n’est pas une aumône. C’est un investissement contre la dévastation que le chaos climatique incontrôlé nous infligera à tous », selon Guterres.
« La semaine dernière, les banques multilatérales de développement ont annoncé une augmentation significative du financement climatique pour les pays à revenu faible et intermédiaire. Ce montant atteindra 120 milliards de dollars par an d’ici 2030, avec 65 milliards de dollars supplémentaires mobilisés auprès du secteur privé. J’exhorte chaque partie à intensifier ses efforts, à accélérer le rythme et à tenir ses promesses », a conclu le patron de l’ONU.