Le chef de l'État a dit que la COP29 se déroulait bien, soulignant que bien que les négociations sur l'article 6 de l'Accord de Paris aient duré plus de 10 ans, des progrès significatifs à cet égard ont été fait dès le premier jour de la COP29. Le président Ilham Aliyev a souligné que la COP29 était consacrée au financement et qu’un nouvel objectif de financement climatique devait être déterminé. Le président azerbaïdjanais a mentionné que la communauté internationale attendait également cela. Le président de la République a qualifié les déclarations sur le financement climatique des institutions financières et bancaires internationales de démarche rassurante dans cette direction.
La délégation américaine a présenté leurs félicitations pour l'organisation de la COP29 en Azerbaïdjan.
Lors de la rencontre, les parties ont procédé à un échange de vues sur la coopération entre les États-Unis et l'Azerbaïdjan, ainsi que sur la stratégie de transition verte de l'Azerbaïdjan.
Le soutien des États-Unis à l’Azerbaïdjan dans le développement de la stratégie énergétique du pays après la restauration de l’indépendance azerbaïdjanaise a été avoqué.
August Pfluger a remercié, au nom de Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, le chef de l’État d’avoir reçu la délégation.
Se disant ravi de sa visite en Azerbaïdjan, August Pfluger a déclaré être prêt à contribuer au développement de la coopération entre les États-Unis et l’Azerbaïdjan.
Le chef de l’État a souligné la coopération réussie et mutuellement bénéfique entre les deux pays dans divers domaines au cours des 30 dernières années.
Le président Ilham Aliyev a évoqué le « Contrat du siècle » signé en 1994, souligné le soutien du gouvernement américain à ce projet et déclaré que ce contrat avait contribué à la sécurité énergétique des États-Unis et de leurs alliés. Il a ajouté que la coopération énergétique s’était renforcée au cours de cette période.
En abordant la stratégie énergétique verte de l’Azerbaïdjan, le chef de l’État a dit que l’Azerbaïdjan avait augmenté sa capacité de production d’énergie renouvelable en collaboration avec des partenaires internationaux, ajoutant que l’énergie verte représenterait 30 % de la production énergétique de l’Azerbaïdjan d’ici 2027.
Évoquant le potentiel des énergies renouvelables de l’Azerbaïdjan et le projet prévu de câble électrique sous-marin à travers la mer Noire, le président Ilham Aliyev a souligné que l’Azerbaïdjan collaborait avec des pays de la région tels que la Géorgie, la Roumanie et la Hongrie sur ce projet.
Le chef de l’État a également parlé de la coopération dans le domaine des énergies vertes avec les pays d’Asie centrale via la mer Caspienne, ainsi que du document signé en marge de la COP29 sur le développement et la transmission d’énergie verte entre l’Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan.
Le président de la République a dit que l’Azerbaïdjan, en coopération avec les pays de la région, travaille à la création d’un corridor énergétique vert reliant les bassins de la mer Caspienne et de la mer Noire.
Le président Ilham Aliyev a déclaré que l’Azerbaïdjan disposait d’un énorme potentiel éolien en mer Caspienne, ajoutant que le pays développait également ses ressources hydroélectriques. Le chef de l’État a affirmé que l’Azerbaïdjan serait, dans un avenir proche, en mesure d’exporter 4 gigawatts d'énergie renouvelable vers le marché de l’Union européenne, ajoutant que la demande énergétique de l’Union européenne était en augmentation.
Les grandes perspectives de coopération dans le domaine des énergies renouvelables entre l’Azerbaïdjan et les États-Unis ont été évoquées lors de l’entretien.
Le président Ilham Aliyev a déclaré que l’Azerbaïdjan était attaché à l’agenda de paix régional, soulignant que c’était l’Azerbaïdjan qui était l’nitiateur du traité de paix.
Affirmant que l’Azerbaïdjan avait été soumis à l’occupation et l’une agression militaire de l’Arménie pendant une trentaine d’années, le président Aliyev a dit que l'Azerbaïdjan avait désormais restauré son intégrité territoriale et sa souveraineté.
Le président de la République a souligné que la politique de militarisation et de course aux armements de l’Arménie constituait une menace pour la paix et la sécurité régionales. Il a déclaré qu'il était important que les revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan figurant dans la Constitution de l’Arménie soient abandonnées pour que le traité de paix puisse être signé. Il a ajouté que l’Arménie ne devait pas avoir de revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan sur une base constitutionnelle.
Au cours de la conversation, les questions régionales et internationales ont fait l’objet d’un échange de vues.
Les discussions ont également porté sur le renforcement du dialogue entre le Congrès américain et l’Azerbaïdjan, l’intensification des visites réciproques, ainsi que sur les perspectives de développement de la coopération et du partenariat entre l’Azerbaïdjan et les États-Unis dans divers domaines. (Azertac)
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