La proposition de résolution sera envoyée pour un examen à la commission des Lois. Mais cette étape a peu de chance d’aboutir car le Nouveau front populaire, qui y est favorable, n’a pas la majorité. Si toutefois, la procédure est validée elle sera inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dans un délai de treize jours.
« Pour être tout à fait franc, je ne sais pas si nous sommes en train d’assister à une farce ou à une tragédie », s’est agacé Gabriel Attal, désormais président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale. « Cette motion et ce débat, c’est une déclaration de guerre à nos institutions », affirme-t-il car c’est « la volonté de déstabiliser non pas un homme, mais la République. En l’abîmant par des débats vains et outranciers. En la fracturant quand elle a tant besoin de s’unir. En la contestant à la moindre contrariété ».
Marine Le Pen dénonce les agissements de la gauche et leurs « compromissions avec la Macronie »
De son côté, Marine Le Pen dénonce les agissements du NFP qui tente « de faire oublier ses multiples compromissions avec la Macronie, l’extrême-gauche défend une procédure de destitution du président de la République qui n’a aucune chance d’aboutir au regard des divisions de la gauche ». L’ancienne candidate à la présidentielle rappelle que « cette manœuvre d’enfumage ne fera pas oublier aux Français que LFI a volé au secours de Macron en 2017, a récidivé en 2022 avant de négocier en juin 2024 des accords électoraux de désistement pour sauver leurs sièges ».
Ce à quoi Mathilde Panot a répondu : « l’hypocrite en cheffe est de sortie. Non contente de refuser la censure du nouveau 1er Ministre pour laisser la politique macroniste continuer, M. Le Pen explique qu’elle votera contre la destitution de Macron. » Elle conclut en affirmant que « le RN est définitivement la meilleure assurance vie de Macron ! ».
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