Il s'agit du plus haut niveau d'alerte de l'OMC, ce qui peut permettre d'accélérer la recherche, le financement et la mise en place de mesures destinées à empêcher la propagation de l'épidémie.
Transmissible en cas de contact étroit, la mpox provoque généralement des symptômes légers similaires à ceux de la grippe mais peut s'avérer fatale dans certains cas.
Alors que l'épidémie en RDC s'est répandue via une souche endémique, connue sous le nom de Clade I, un nouveau variant dit Clade Ib est apparu et semble se répandre plus facilement lors de contacts basiques, dont les rapports sexuels.
Des cas ont été répertoriés au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, poussant l'OMS à agir.
"Il est clair qu'une réponse internationale coordonnée est essentielle pour stopper ces épidémies et sauver des vies", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Depuis le début de l'année, plus de 17.000 cas présumés de mpox et 517 décès liés à la maladie ont été recensés en Afrique, où l'autorité sanitaire continentale a décrété plus tôt cette semaine une urgence de santé publique. Il s'agit d'une augmentation de 160% du nombre de cas par rapport à la même période l'an dernier, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies.
Une souche différente du virus, dite Clade IIb, s'était répandue à travers le monde en 2022, principalement via des rapports sexuels entre hommes. L'OMS avait alors déclaré une urgence de santé publique, qui avait duré dix mois. (Reuters)