Pour rappel, en juin dernier, l’inflation était estimée par l’Insee à 0,1% sur un mois et 2,2% sur un an. Une quasi-stabilité expliquée par une baisse des prix de l’énergie et alimentaires, qui compensait la hausse des prix des produits manufacturés et services. La hausse des prix avait ainsi considérablement ralenti, retrouvant même son plus bas niveau depuis septembre 2021.
Malgré la légère augmentation constatée en juillet, l’inflation devrait bientôt repasser sous la barre des 2%, selon différentes estimations. Dans leur dernière note de conjoncture, publiée ce mois-ci, les statisticiens nationaux écrivaient ainsi prévoir une augmentation du taux cet été, «par effet de base sur l'énergie et en raison de hausses ponctuelles de prix des services de transport, pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris». Puis, «sous l'hypothèse d'un cours du baril de Brent figé sur la période de prévision à 79 euros, l'inflation diminuerait en dessous de +2 % à l'automne et s'établirait à +1,9 % sur un an en décembre 2024». Même constat pour la Banque de France : malgré des «à-coups», «l'inflation repasserait sous le seuil des 2 % début 2025 puis refluerait nettement au cours de l'année», estimaient les experts de l’institution, dans leurs dernières projections macroéconomiques.
Le Figaro