Dans un stade olympique rempli aux deux tiers de fans anglais, la malédiction s'est poursuivie pour les pauvres Three Lions, en quête d'un titre depuis la Coupe du monde 1966 organisée sur leur sol. Les hommes de Gareth Southgate pensaient pouvoir enfin ramener la coupe à la maison mais comme l'Allemagne, pays hôte, en quarts de finale (2-1 a.p.), puis la France en demi-finales (2-1), ils sont tombés sur des Espagnols sûrs de leur jeu et de leur force collective.
Dans un tournoi globalement très terne, la Roja a été la seule formation à produire du spectacle, fort de son formidable potentiel offensif. L'Angleterre en a fait les frais au terme d'une finale qui n'a pas non plus atteint des sommets techniques mais a tout de même confirmé la supériorité espagnole.
Le héros de la partie aura été Mikel Oyarzabal, entré en cours de partie et auteur du but de la victoire à la 86e minute. Alors que les deux équipes étaient à égalité après l'ouverture du score de Nico Williams (47e) puis le but anglais signé Cole Palmer (74e), le joueur de la Real Sociedad a propulsé les siens au paradis.
Après le prodige Lamine Yamal, devenu en demi-finale le plus jeune buteur de la compétition à 16 ans et 362 jours, la Roja s'est trouvée un autre sauveur pour lui permettre de s'imposer une quatrième fois dans un Championnat d'Europe après 1964, 2008 et 2012.