"Honda a partagé avec l`agence américaine de sécurité routière - NHTSA - toutes les informations disponibles recueillies à ce jour sur l`historique du véhicule et continuera à coopérer avec la NHTSA tout au long du processus d`enquête sur cet accident", a assuré le constructeur.
Il s`agit du dixième accident mortel dû à un airbag Takata confirmé aux Etats-Unis à ce jour, sur un total établi pour le moment à 11 au niveau mondial. De nombreux autres cas d`explosions intempestives de gonfleur d`airbag Takata ont par ailleurs été recensés dans le monde.
S`en sont suivies des campagnes massives de rappels portant sur une cinquantaine de millions d`exemplaires dans le monde.
Depuis 2011, le véhicule impliqué dans cet accident a été inclus dans de multiples campagnes de rappel, selon Honda, qui indique que plusieurs avis ont été envoyés durant des années aux propriétaires successifs de ce véhicule, y compris le dernier en date.
Mais Honda, qui a longtemps été le premier client de Takata, précise que le véhicule n`a jamais été corrigé.
Le constructeur assure disposer d`un approvisionnement suffisant de gonfleurs de remplacement pour compléter les réparations nécessaires sur les véhicules faisant l`objet d`un rappel.
Le fabricant des airbags en cause, Takata, et les constructeurs ainsi que les autorités n`ont toujours pas élucidé la cause première des dysfonctionnements des gonfleurs, mais une combinaison de trois facteurs a été identifiée comme probablement responsable: un agent chimique incapable d`absorber l`humidité (un certain nitrate d`ammonium), des conditions climatiques extrêmes et une conception inadéquate.
Jeudi à la Bourse de Tokyo, l`action Takata cédait 1,70% à 346 yens une heure avant la clôture des échanges.
Le 30 mars, le titre avait plongé de près de 20% à la Bourse de Tokyo, après des informations de l`agence Bloomberg News indiquant que l`équipementier japonais estimait à 2.700 milliards de yens (21 milliards d`euros) le coût des rappels d`airbags dans le pire scénario.
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