Dans le cadre de cet accord, qui doit être approuvé par un juge fédéral, le constructeur aéronautique américain va également verser une amende pénale de 243,6 millions de dollars, a précisé le représentant.
Un porte-parole de Boeing a confirmé que le groupe est "parvenu à un accord de principe" sur une résolution du litige avec le département de la justice.
En plaidant coupable, Boeing pourrait voir être compromise sa capacité à obtenir de très lucratifs contrats gouvernementaux, comme ceux du Pentagone et de la Nasa, bien qu'il pourra demander des dérogations.
Le département américain de la Justice a déclaré en mai dernier que Boeing a violé un accord datant de 2021 qui protégeait le groupe de quelconques poursuites pénales pour les deux accidents mortels en l'échange d'une réforme de ses pratiques de conformité.
Reste que l'accord de plaider coupable évite à Boeing l'ouverture d'un procès qui aurait pu braquer les projecteurs sur de nombreuses décisions prises par l'avionneur en amont des accidents survenus à moins de cinq mois d'intervalle, en Indonésie et en Ethiopie, fin 2018 et début 2019.
Il permet aussi à Boeing, qui aura cette année un nouveau directeur général, de tenter de tourner la page de cette crise alors qu'il veut faire approuver par les régulateurs le rachat de son fournisseur Spirit AeroSystems.
Reuters