Le Parquet du Tribunal Nacional a annoncé dans un communiqué avoir pris cette décision en raison de la «réception massive» de messages d'utilisateurs de Facebook et d'Instagram «les avertissant que les informations partagées dans leurs produits et services (. ..) allaient être utilisées par la société Meta pour développer et améliorer l'IA de Meta». Le ministère public veille à ce que la justice agisse «dans la défense du droit fondamental des citoyens à la protection des données personnelles». Il a ajouté dans le communiqué qu'il demanderait à l'agence espagnole de protection des données un rapport sur d'éventuelles «mesures d'enquête administrative» contre Meta.
Meta avait annoncé mi-juin suspendre l'utilisation des données des utilisateurs pour développer son activité d'intelligence artificielle générative dans l'Union européenne, après avoir reçu des plaintes dans onze pays européens. Cette nouvelle politique de Meta a suscité de vives réactions dans d'autres parties du monde. Mardi, l'autorité brésilienne de protection des données a exigé que Meta cesse d'utiliser ces données pour développer son activité d'IA, sous peine de sanctions. (AFP)