Cela représente une hausse de 69,5% par rapport au même mois l'an passé, et de 11,6% par rapport à mars 2019, la période pré-Covid qui fait référence.
C'est la première fois que le cap des trois millions de visiteurs étrangers est franchi sur un mois au Japon, a précisé la JNTO.
Au-delà du fort rebond du tourisme mondial après les années de pandémie, la période de la floraison des cerisiers japonais (sakura) et les vacances de Pâques à l'étranger ont contribué à ce record.
Tout comme la grande faiblesse actuelle du yen par rapport au dollar et à l'euro, qui rend le Japon relativement bon marché pour les Américains et les Européens.
Le plus grand contigent de visiteurs en mars provenait de Corée du Sud (663.100 personnes, +13,2% par rapport à mars 2019), mais des augmentations bien plus importantes ont été notées pour les visiteurs venant des Etats-Unis (+64,3%) et de pays européens comme l'Allemagne (+66,1%).
Le nombre mensuel de visiteurs au Japon dépasse les niveaux de 2019 depuis octobre dernier.
L'archipel s'était totalement fermé aux étrangers durant la pandémie, mais le gouvernement s'efforce depuis 2022 de les faire revenir en masse, les considérant comme un renfort bienvenu pour soutenir la consommation dans le pays.
Mais il y a un revers de la médaille. Ainsi la ville de Kyoto (ouest), l'ancienne capitale impériale, a récemment décidé d'interdire l'accès à certaines voies privées dans Gion, son célèbre quartier des geishas, parfois harcelées par des touristes cherchant à les prendre en photo à tout prix.
Et à partir de cet été, un quota quotidien de personnes s'appliquera pour emprunter le sentier le plus populaire pour gravir le mythique Mont Fuji, près de Tokyo, tout en faisant payer l'accès un peu plus de 12 euros (2.000 yens).
Quant au maire d'Osaka, la principale métropole de l'ouest du Japon, il a dit envisager d'imposer une taxe aux touristes étrangers, en plus de la taxe hôtelière existante.
AFP
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