"S'il n'y a pas de soutien américain, cela signifie que nous n'avons pas de défense aérienne, pas de missiles Patriot, pas de brouilleurs pour la guerre électronique, pas d'obus d'artillerie de 155 millimètres", a-t-il énuméré.
"Cela signifie que nous allons reculer, battre en retraite, étape par étape, à petits pas", a-t-il poursuivi. "Nous essayons de trouver un moyen de ne pas reculer", a-t-il toutefois ajouté.
La pénurie de munitions signifie "qu'il faut faire avec moins", a-t-il également souligné. "Comment? Bien sûr, en reculant. Diminuer la ligne de front. Si elle se brise, les Russes pourront se rendre dans les grandes villes", a-t-il mis en garde.
Le président démocrate Joe Biden a exhorté la Chambre des représentants des Etats-Unis, contrôlée par les républicains, à approuver le programme d'aide militaire et financière, mais le président de la Chambre, Mike Johnson, retarde l'adoption de ce texte depuis des mois, invoquant des priorités nationales. (Reuters)