"L'Iran et le Pakistan sont des voisins proches et des pays amis de la Chine, qui jouissent d'une influence significative", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning.
Interrogée sur la participation de Pékin à des éventuelles discussions en vue d'une désescalade entre Téhéran et Islamabad, Mao Ning a ajouté : "La Chine est prête à jouer un rôle constructif dans la désescalade de la situation si cela est estimé nécessaire".
Citée par le quotidien chinois Global Times, au sujet des frappes aériennes du Pakistan à l'intérieur du territoire iranien, la porte-parole a déclaré : "Nous n'avons aucune information à ce sujet, mais (la Chine) suit la situation de près".
Téhéran et Islamabad sont des alliés proches de Pékin.
Le Pakistan avait auparavant annoncé une série de "frappes militaires de précision hautement coordonnées et spécifiquement ciblées" contre des "repaires de terroristes" dans la province iranienne du Siestan-o-Baluchestan, tuant un certain nombre d'entre eux.
Selon des sources militaires pakistanaises, des avions et des drones ont parcouru quelque 20 km à l'intérieur du territoire iranien pour atteindre leurs cibles.
Cette action intervient après des attaques lancées par l'Iran, mardi, sur le sol pakistanais, visant ce que Téhéran a décrit comme des bases du groupe militant Jaish al-Adl dans la ville frontalière de Panjgur au Baluchestan, suscitant une vive condamnation de la part d'Islamabad.
Le Pakistan a également rappelé son ambassadeur et suspendu les échanges de visites de haut niveau avec Téhéran.
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