« Mon objectif c’est Paris, bien sûr je serai candidate », a-t-elle lancé au micro, avant d’assurer que sa « volonté, c’est de rassembler ceux qui veulent que ça change à Paris ».
Se disant « déterminée », la ministre, par ailleurs maire du 7ème arrondissement de la capitale depuis une quinzaine d’années, considère que sa nomination « ne change rien » à cette ambition.
« Au ministère de la Culture j’ai pris à bras le corps les dossiers de fond », a-t-elle plaidé, assurant qu’Emmanuel Macron avait à cœur de « réduire les inégalités et réduire les fractures ».
Rachida Dati considère en effet la culture comme « un enjeu majeur d’éducation mais aussi un enjeu majeur de cohésion sociale ».
Pour rappel, sa nomination, jeudi, par l’Elysée, avait provoqué un tollé notamment dans les rangs du parti LR (Les Républicains), d’où elle a été immédiatement exclue sur décision de son président Éric Ciotti.
« Rachida Dati a fait le choix d’entrer au Gouvernement. Elle se place en dehors de notre famille politique. Elle ne fait désormais plus partie des Républicains. Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret », avait-il déclaré dans une publication sur le réseau social X.