"Je vais proposer la fin d’un groupe qui s’appelle la Division Martel. Et puis de deux autres, dont je ne peux pas évoquer les noms, puisque nous rentrons dans le contradictoire, mais qui sont directement liés aux mobilisations d’extrême droite", a-t-il déclaré.
Darmanin a justifié son attitude par la mobilisation de certains groupuscules violents qui menacent la paix sociale en France. "Je crois qu’il y a dans l’ultra-droite une mobilisation qui veut nous faire basculer (...) dans la guerre civile", a-t-il expliqué.
Et, sur un ton ferme, Darmanin a déclaré qu'il ne "laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou d’un autre courant radical faire la loi à la place des procureurs et des policiers".
Ces déclarations de Darmanin interviennent suite à un défilé violent, samedi dernier, d'environ 80 militants d'ultra-droite dans le quartier populaire de la Monnaie à Romans-sur-Isère en réaction au décès d'un lycéen de 16 ans, Thomas, mortellement blessé par couteau, lors d'un bal dans la Drôme (sud-est), dans la nuit de samedi à dimanche 18-19 novembre, et dont les circonstances et le mobile font encore l'objet d'investigations.
Lors de cette manifestation, 20 personnes ont été interpellées, dont 17 ont été placées en garde à vue.
Selon les chiffres relayés par les médias français, citantr des sources officielles, il y aurait quelque 3 300 militants d'ultradroite à travers toute la France dont 1 300 fichés "S".
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