Dans ce long message, elle dresse la liste des reproches qu'elle adresse à X : "manipulation, désinformation, amplification des pulsions de haine, harcèlement organisé, antisémitisme et racisme avéré, meutes attaquant les scientifiques, les climatologues, les femmes, les écologistes, les progressistes et toutes celles et tous ceux de bonne volonté qui souhaitent un débat politique serein et apaisé dans un monde de plus en plus complexe."
La candidate socialiste à la présidentielle de 2022, qui avait alors recueilli 1,7% des voix exprimées, est régulièrement visée sur Twitter par des utilisateurs qui dénoncent notamment sa politique d'urbanisme via le mot-dièse (hashtag)#SaccageParis.
Il lui a aussi été récemment reproché via le mot-dièse #TahitiGate d'avoir profité d'un déplacement à Tahiti dans le cadre de l'organisation des Jeux olympiques de Paris pour effectuer une visite personnelle, une accusation qu'elle a qualifiée par la suite "d'instrumentalisation".
Dans le texte publié lundi sur le réseau social, et toujours visible en dépit du départ annoncé, Anne Hidalgo regrette que "les polémiques, les rumeurs et les manipulations grossières dictent le débat public, propulsées par l’algorithme de Twitter, où seul compte le nombre de 'like'."
L'élue parisienne conclut son message par une citation du prix Nobel de la paix Martin Luther King: "Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots". (Reuters)
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