L’AzVision présente le texte du message de la première dame Mehriban Aliyeva.

- L’honorable Madame Emine Erdogan,

Distinguées participantes,

Tout d'abord, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la première dame de la République de Türkiye, l’honorable Emine Erdogan, pour son invitation à participer à cet événement.

Je souligne particulièrement et apprécie beaucoup les activités de Madame Erdogan dans les domaines humanitaire et social, y compris sa contribution à l’assistance aux civils, aux femmes et aux enfants touchés par des conflits militaires.

La République de Türkiye, qui célèbre cette année son centenaire, est un État puissant qui a obtenu d’importantes réalisations dans tous les domaines et jouit d’une grande réputation à l’échelle internationale. La Türkiye, pays frère, défend toujours la paix et la justice et apporte une contribution importante à l’assurance de la stabilité et de la sécurité dans la région et dans le monde. La fraternité et l’unité entre l’Azerbaïdjan et la Türkiye atteignent aujourd’hui leur niveau le plus élevé.

Distingués participantes,

C’est très préoccupant de constater que l’ampleur des tensions dans la zone de conflit israélo-palestinien s’accroît de jour en jour et cause une tragédie humaine encore plus grande. Chacun d’entre nous est très ému par les insupportables souffrances humaines que nous assistons avec tristesse. Il est très triste de constater que les civils, en particulier les femmes et les enfants, sont ceux qui souffrent le plus de ce conflit armé. Il est nécessaire de respecter le droit international humanitaire pendant les opérations militaires. J’exprime mes condoléances aux familles des défunts et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

L’Azerbaïdjan soutient les appels à la cessation immédiate des hostilités et a voté en faveur d’une résolution adoptée en octobre par l’Assemblée générale des Nations Unies concernant les dernières tensions. Notre pays soutient la résolution du conflit israélo-palestinien basée sur le principe « deux États », conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations unies. Depuis 2019, sous notre présidence du Mouvement des non-alignés, nous avons constamment prêté attention à la question palestinienne. Je crois que l'ouverture cette année du bureau de représentation de notre pays dans la ville de Ramallah encouragera le développement des relations entre l’Azerbaïdjan et la Palestine.

Au cours des dix dernières années, notre pays a fourni à plusieurs reprises de l’aide humanitaire et financière aux réfugiés palestiniens par l’intermédiaire de l’Office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient. Dans le même temps, l’Azerbaïdjan a accueilli un certain nombre d’événements internationaux pour attirer un soutien politique et financier à la Palestine. Parmi eux, je voudrais citer la conférence fondatrice du Réseau islamique de sécurité financière pour aider l’État de Palestine et la conférence des donateurs pour soutenir le développement de la ville d’Al-Qods. Les jeunes Palestiniens font des études supérieures dans notre pays grâce à des bourses accordées par l’État azerbaïdjanais. L’école que l’Azerbaïdjan va construire en Palestine sera une autre manifestation de notre soutien au peuple palestinien.

La crise à laquelle sont confrontées actuellement les institutions internationales dotées de larges pouvoirs empêche la résolution de questions importantes. Cette crise profondément enracinée est un autre sujet de discussion. Je voudrais souligner que l’incapacité à résoudre les conflits militaires à l’époque moderne est largement due à l’application sélective du droit international. Les doubles standards et l’attitude partiale aggravent encore plus cette crise.

De fausses histoires sont diffusées par des plateformes médiatiques biaisées pour tromper l’opinion publique et manipuler le droit international. Les cas d’abus des valeurs morales à des fins de manipulation sont encore plus dangereux.

À la suite de 30 ans d’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, nos territoires ont été occupés, près d’un million de nos compatriotes ont été expulsés de leurs terres ancestrales, plus de 300 villes et villages et notre patrimoine religieux et culturel ont été détruits. Soixante-cinq mosquées sur 67 situées dans nos territoires auparavant occupés ont été détruites.

Je tiens à mentionner avec regret que les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies en 1993 sont restées lettre morte pendant 27 ans. En 2020, l’Azerbaïdjan a libéré ses terres de l’occupation dans la Guerre patriotique de 44 jours. En septembre dernier, en menant une opération antiterroriste, nous avons complètement restauré notre souveraineté et mis fin à la présence du reste des forces armées arméniennes et au séparatisme.

À la fin de mon discours, je voudrais souligner que même dans les moments les plus difficiles, l’humanité ne doit pas perdre son sens de la compassion. C’est pourquoi j’exprime une fois de plus ma profonde gratitude à Madame Erdogan pour avoir organisé cet événement important. (Azertac)

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