Pour en arriver à cette conclusion, une équipe de chercheurs a testé les effets de 300 substances chimiques sur le cerveau de souris, surveillant leur action sur les neurones.
Afin de détecter les gènes endommagés par les pesticides, les scientifiques ont extrait l`ARN des cellules nerveuses qu`ils ont par la suite soumis à une analyse.
Toutes les substances ont finalement été réparties en six groupes en fonction de leur impact sur le cerveau, dont un contient des pesticides (roténone, pyridabène, fenpyroximate) et des fongicides (pyraclostrobine, fenamidone) qui modifient le code génétique et le rend comparable à celui de personnes autistes.
Bien que ce lien ne soit pas encore scientifiquement prouvé, les experts estiment que ces substances pourraient être à l`origine de dysfonctionnements neurodégénératifs.
Les écologistes et les chercheurs prônent depuis longtemps la suppression de plusieurs molécules pesticides jugées dangereuses, cependant le changement de culture et de pratique dans le monde agricole risque de créer des impasses technologiques qui seront difficiles à résoudre.
Tags: