S’exprimant à la sortie du conseil des ministres, ce dernier a, par ailleurs, précisé que « des informations restent à relever » quant à « son état de santé psychique ».
Les policiers « ont été amenés à ouvrir le feu sur cette femme considérant que la situation était dangereuse », a-t-il fait savoir, assurant que « des réponses » seront apportées quant au déroulé des faits, dans la mesure où « les forces de l’ordre étaient équipées de caméras piéton ».
Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une à l’encontre de la femme, et l’autre pour déterminer les circonstances des tirs policiers, a enfin confirmé Olivier Véran.
Les démineurs déployés sur place n’ont, néanmoins, rien trouvé, ni sur elle, ni dans l’enceinte de la station « Bibliothèque François Mitterrand » d’où elle a été évacuée dans un état grave.
La station a été entièrement fermée et n’est plus desservie, comme l’indique la RATP (Régie autonome des transports parisiens) sur ses réseaux sociaux.
Pour rappel, il était aux alentours de 9 heures (heure locale), ce mardi matin lorsque des passagers du RER C ont alerté la police de la présence d’une femme aux propos menaçants à l’intérieur d’une rame.
Sur place, les policiers primo-intervenants ont fait usage de leurs armes pour la neutraliser.
Pour rappel, depuis le début de la guerre au Proche-Orient le 7 octobre courant, et après l’attentat d’Arras, le gouvernement français a décidé de rehausser le niveau d’alerte Vigipirate en déployant plus de 7 000 militaires de l’opération Sentinelle dans tout le pays.
AA
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