Sa parole est plutôt rare, rendant chaque allocution évènementielle. Une vidéo, publiée quelques heures plus tôt, sur les réseaux sociaux montrait le chef du Hezbollah, de dos, marcher devant le logo du Hezbollah.
Le Hezbollah, qui a félicité le Hamas pour son action meurtrière, n’a pas lancé d’offensive terrestre vers le nord d’Israël. Ses actions se sont limitées à quelques échanges de tirs à la frontière - la ligne bleue. «La seule chose qui encourage le Hezbollah à la retenue est la situation économique du Liban. Le pays est exsangue depuis 2019 et espère le retour des fonds du Golfe après la détente entre l'Arabie saoudite et l'Iran sous les auspices de la Chine . De plus, l'exploitation des champs gaziers offshore vient de s'initier. Si le Hezbollah devait provoquer Israël, et in fine attirer la destruction d'une partie du pays, au moment où le Liban a un espoir économique, ce serait très mal perçu», analysait Didier Leroy, chercheur à l'école royale militaire de Belgique et à l'université libre de Bruxelles (ULB) auprès du Figaro .