Les chances de retrouver vivants les 4 mineurs du groupe ArcelorMittal encore portés disparus étaient quasiment nulles dimanche, jour de deuil national dans cet immense pays riche en ressources naturelles.
Ce coup de grisou dans la mine Kostenko à Karaganda (centre) s'ajoute à une longue liste de drames déjà survenus dans des sites kazakhs d'ArcelorMittal, et a poussé le gouvernement kazakh à annoncer un accord pour nationaliser la filiale locale du géant mondial de l'acier.
Selon un point du ministère des Situations d'urgence à 15h00 locales (09H00 GMT), «les corps de 42 mineurs ont été retrouvés et quatre mineurs étaient toujours recherchés», alors que plus de 250 mineurs étaient sous terre au moment de l'explosion.
Les chances de retrouver des survivants sont cependant «très faibles», avaient prévenu les sauveteurs la veille au soir, en raison de l'absence de ventilation dans la mine, de la faible autonomie des respirateurs d'urgence pour mineurs et de la puissance de l'explosion, qui s'est propagée sur deux kilomètres.
Et d'après le ministère des Situations d'urgence, les recherches sont compliquées par l'absence d'électricité, la longueur des tunnels souterrains, dont certains sont noyés, ainsi que la destruction des structures.
AFP
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