Parmi les trois offres de reprise possible, le tribunal a privilégié la meilleure en faveur de l`emploi, Yongsheng s`étant engagé à sauvegarder 60 des 74 emplois de l`entreprise.
Le groupe Yongsheng a notamment promis de maintenir les emplois conservés pour une durée minimale de trois ans, et à garder l’activité pour cinq ans au moins à Calais.
«Dès qu`on dit +chinois+ pour une reprise, ça créé une réaction épidermique alors que dans ce projet, le critère fondamental, c`est de maintenir et développer le site en France», a affirmé à l`AFP Michel Berrier, directeur commercial et marketing de la société.
Avec un projet industriel «très ambitieux», le nouveau groupe aurait comme volonté de valoriser «le savoir-faire à la française de la dentelle» pour se développer dans l`habillement en Chine, a-t-il dit.
Selon M. Berrier, le repreneur a prévu des investissements «conséquents», à hauteur de 4 millions d`euros dans les années à venir. Preuve de «son sérieux»: Yongsheng compte racheter l`usine, louée actuellement par Desseilles, précise-t-il.
«Si tout se passe comme prévu, Desseilles embauchera à nouveau dans les 3 ans pour faire face aux nouvelles commandes», ajoute le directeur commercial.
Desseilles fait partie des fleurons de l`industrie dentelière calaisienne, avec une production de lingerie «du moyen de gamme à l`ultra-luxe».
Le dentellier exporte 70% de la production, notamment en Asie.
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