- L'organisation terroriste PKK/YPG, soutenue par les États-Unis, continue de s'en prendre aux enfants.
- Le PKK/YPG, organisation terroriste soutenue par les États-Unis en Syrie, continue d'utiliser des "enfants combattants".
- Une mère, dont l'enfant a été enlevé par le PKK/YPG soutenu par les États-Unis, veut récupérer son enfant
Malgré la signature d'un texte en juin 2019 entre l'ONU et l'un des meneurs du PKK/YPG, Ferhat Abdi Şahin, nom de code "Mazlum Abdi", sur "la libération des enfants (dans les rangs de l'organisation) et leur non-utilisation dans les conflits armés", l'organisation continue de mener ces activités.
- La participation volontaire étant en baisse, l'organisation tente de combler le manque de cadres par des enfants
Selon les informations obtenues par le correspondant de l'AA auprès de sources sécuritaires, l'âge moyen des enfants au sein de l'organisation est de 15 ans, tandis que leur durée de survie moyenne est de 8 ans.
En raison de la diminution du nombre de participants volontaires au cours des dernières années, l'organisation terroriste tente de combler le déficit de personnel qui en résulte en augmentant le nombre d'enfants.
Alors que les jeunes enfants sont recrutés dans l'organisation par la tromperie, la coercition et l'enlèvement, l'organisation promet également des salaires aux enfants et à leurs familles face aux difficultés économiques en Irak et en Syrie.
Le PKK/YPG prend sous la menace d'une arme les enfants des familles qui ne paient pas ou ne peuvent pas payer un tribut au nom de "l'obligation fiscale" et tente d'assurer le recrutement d'au moins une personne de chaque famille au nom du "service militaire obligatoire".
En Syrie, le groupe appelé "Jeunesse révolutionnaire", qui est dirigé par des cadres de l'organisation terroriste, s'efforce également de recruter de jeunes enfants en les détenant de force ou en les kidnappant.
- Abus sexuels sur les filles
En outre, des filles de moins de 18 ans sont victimes d'abus sexuels de la part des terroristes. Jusqu'à présent, de nombreuses filles sont mortes de tentatives d'évasion des camps, de suicides ou de maladies.
L'"éducation" dispensée par l'organisation aux enfants dure environ 9 mois et, afin d'éviter tout problème dans le cadre des dispositions régies par les lois internationales, les enfants bénéficiant de l'éducation sont enregistrés sous des noms et des informations d'identité différents.
- Les centres de formation de l'organisation
Certains des enfants enlevés par l'organisation sont emmenés dans les régions de Kandil et de Sinjar en Irak.
Les noms des centres de formation de l'organisation terroriste en Syrie sont les suivants:
"Centre de jeunesse (district de Tal Rifaat), Académie Gelhat (district d'An-Nasiriyah), Centre d'entraînement (district de Tishrin/province de Raqqa), Centre d'entraînement As-Sed (Manbij), Qom Aftar/siège logistique (Qom Aftar), Quartier général/orphelinat (district d'Ainouarab), Centre de formation idéologique pour enfants (Ainouarab), Quartier général de l'équipe Apo Fedayeen (Ainouarab), Bataillon Sh. Agir (district de Tabqa/Raqqa), 17e division (Raqqa), bataillon des enfants (ville de Tal Temir/province de Hasakah), Ş. Académie Ugur Kaymaz (Hasakah), Centre de formation de Kabakah, Centre de formation de Tal Mozan (district d'Amoudah/Hasakah), Centre de formation d'As-Sabha (province de Deir Ezzor), Centre de formation d'Al Basira (Deir Ezzor), Centre de formation idéologique pour enfants (ville d'al-Muabbada/Hasakah), Centre de recrutement forcé (ville de Kahtaniye/Hasakah), Centre de formation idéologique pour enfants (ville de Malikiye/Hasakah), Centre de formation idéologique pour enfants (Ain al-Hadra/Hasakah), Bataillon de la jeunesse d'Ain (Ain al-Hadra), Académie de sabotage (Gir Kendal/Hasakah).
- Réactions de la communauté locale
Le recrutement forcé d'enfants par le PKK/YPG a suscité de vives réactions parmi les habitants de la région en Syrie au cours de la période récente et des manifestations ont été organisées. L'organisation terroriste, quant à elle, a réprimé ces réactions par la violence.
Certaines des familles dont les enfants ont été détenus ont fait appel aux organisations internationales et leur ont demandé de contacter l'organisation pour le retour de leurs enfants.
De temps en temps, certaines organisations internationales ont contacté le PKK/YPG, qui utilise le nom de SDF en Syrie, et ont demandé la localisation des enfants et leur retour dans leurs familles.
- Rapports internationaux
D'autre part, le recrutement d'enfants par l'organisation est reflété dans de nombreux rapports internationaux.
Dans le "Trafficking in Persons Report" de 2016 du gouvernement américain, il est souligné que "la branche syrienne du PKK, le PYD/YPG, continue de recruter et d'utiliser des garçons et des filles, y compris des enfants de moins de 15 ans, et de les emmener dans des camps d'entraînement".
Dans le rapport par pays "Pratiques en matière de droits de l'homme" de 2014 du Bureau de la démocratie et des droits de l'homme du département d'État américain, sous le titre "Enfants soldats", il est indiqué que "le PKK recrute régulièrement des enfants et on ne sait pas combien d'enfants soldats sont encore dans les rangs du PKK".
Dans le rapport du Secrétaire général des Nations unies intitulé "Les enfants et les conflits armés" présenté au Conseil de sécurité en juin 2015, il est indiqué que "des garçons et des filles de moins de 15 ans ont été recrutés par les YPG/YPJ et utilisés dans les zones de guerre".
Dans le rapport intitulé "Les enfants et les conflits armés" publié par l'ONU en juillet 2023 et contenant des données sur les "enfants recrutés, tués ou blessés" dans les zones de conflit en 2022, en résumé ; "En Irak et en Syrie, l'organisation a recruté 696 enfants en 2022 et les a utilisés aux points de contrôle et dans les affrontements, le PKK/YPG/SDF est préoccupé par l'augmentation du recrutement et de l'utilisation d'enfants par le PKK/YPG/SDF, et a invité le SDF à reconsidérer son plan d'action en 2019 et à mettre un terme aux violations".
- Initiatives de l'UNICEF
"L'UNICEF est profondément préoccupé par les informations selon lesquelles des enfants prennent part aux rangs du PKK, qui est considéré comme une organisation terroriste par la communauté internationale. L'utilisation d'enfants par les forces armées et les groupes terroristes est contraire au droit international".
Il est indiqué que le représentant de l'UNICEF en Syrie a rencontré des membres de l'organisation en 2022 et a reçu de nombreuses plaintes de familles résidant dans les zones contrôlées par l'organisation, selon lesquelles l'organisation détenait leurs enfants au nom du "soi-disant recrutement" et les envoyait dans des zones de conflit. Rappelant qu'il existe un protocole entre l'UNICEF et le PKK/YPG "pour empêcher le recrutement de mineurs", il a été annoncé qu'ils s'adresseraient à la procédure pénale internationale s'ils continuaient à violer cet accord.
Human Rights Watch a également noté dans son rapport de juin 2014 que "le YPG recrute des enfants".