Quelques jours avant les exercices, les États-Unis ont annoncé la présence de drones en Arménie. L'Arménie n'a pas le droit d'utiliser les drones américains. Le Département d'État américain a spécifiquement déclaré que les exercices n'étaient pas dirigés contre l'Azerbaïdjan. L’Iran apparaît donc comme la principale option. L’Iran, qui prétend pouvoir voir à une distance de 2 000 km, n’a pas vu les drones américains sous son oreille.
L’Arménie est la plus grande base de données américaine sur l’Iran. À l'ambassade américaine en Arménie, trois groupes spéciaux s'occupent des citoyens iraniens. Depuis de nombreuses années, l'ambassade américaine en Arménie travaille en persan, en anglais et en arménien.
Le président russe Vladimir Poutine a admis que Pashinyan était en contact permanent avec lui. Il est impossible que Nikol Pashinyan n’ait pas informé la Russie des relations militaires avec les États-Unis. Surtout à la veille des exercices militaires. Les contacts entre les deux pays ne sont pas et ne peuvent pas être uniquement liés à la question du Karabagh. Il n'est pas exclu que le Kremlin puisse jouer un rôle dans la réalisation des plans des États-Unis en direction de l'Iran. Cela aurait pour effet d’adoucir l’attitude des États-Unis à l’égard de la Russie. Les récentes déclarations du secrétaire d’État américain Blinken à l’égard de la Russie à l’égard de la Russie ne sont pas aussi acerbes qu’auparavant. Les déclarations de Poutine sur ce sujet à Vladivostok étaient beaucoup plus douces que la position traditionnelle.
Les États-Unis n’ont pas souhaité accroître leurs forces militaires dans la région du golfe Persique ces dernières années. Ce qui vient d’être révélé montre que Washington fait des affaires sur le territoire arménien depuis longtemps. Le choix du territoire arménien par les États-Unis n’est pas fortuit. L'Iran est très facilement trompé par les Arméniens. Si Téhéran le voulait, il pourrait mener ces analyses à temps. C'est simplement que l'anti-azerbaïdjanisme a pris le dessus partout dans l'esprit des dirigeants iraniens. Cette maladie a atteint un tel niveau qu’elle ne leur permet pas de penser sainement.
Mubariz Ahmadoglu, Directeur du Centre d'innovations et de technologies politiques
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