Son activité de défense a cependant continué de peser, avec trois programmes majeurs, la capsule Starliner de la NASA, le jet d'entraînement T-7 de l'US Air Force et le drone ravitailleur MQ-25 de l'US Navy, qui ont enregistré environ un demi-milliard de charges lors du deuxième trimestre.
Boeing a réitéré son intention de générer un flux de trésorerie disponible de 3 à 5 milliards de dollars cette année, ainsi que de livrer au moins 400 monocouloirs 737 et 70 787 Dreamliners en 2023.
Le chiffre d'affaires de Boeing pour le trimestre à fin juin a augmenté de 18% pour atteindre 19,75 milliards de dollars, dépassant les attentes à 18,45 milliards de dollars.
L'entreprise reste cependant confrontée à des défis, "qu'il s'agisse de problèmes à résoudre dans nos propres usines ou à l'extérieur de nos murs dans la chaîne d'approvisionnement et les itinéraires logistiques", a déclaré le directeur général Dave Calhoun, faisant référence à l'effondrement récent d'un pont ferroviaire utilisé pour transporter des fuselages de 737.
La volonté de construire 38 MAX par mois intervient dans un contexte de hausse de la demande de transport, les compagnies aériennes cherchant à accroître leur flotte après la pandémie.
Le directeur de Boeing Commercial Airplanes Stan Deal, avait déclaré en juin que l'entreprise augmenterait "très bientôt" la production des avions à fuselage étroit à 38 par mois. Quelques jours plus tard, au salon du Bourget, Boeing a conclu un accord avec Air India portant sur 190 MAX, dans le cadre d'une commande plus importante de 470 appareils, répartie entre Boeing et Airbus.
Bien que Boeing ait fixé une date limite pour augmenter la production de 737 d'ici à la fin de l'année, les dirigeants ont signalé à leur chaîne d'approvisionnement que le passage à 38 avions par mois commencerait en juin. (Reuters)