En effet, d’après les médias américains, le géant de la Silicon Valley, s'est retrouvé confronté à une condamnation pour violation de brevet aux États-Unis, concernant son produit emblématique : Chromecast.
Il y a 10 ans, le 24 juillet 2013, Google lançait Chromecast, un appareil de diffusion en continu qui permet aux utilisateurs de diffuser du contenu depuis leurs appareils mobiles ou ordinateurs directement sur leur téléviseur. Ce petit appareil a connu un succès fulgurant en raison de sa simplicité d'utilisation et de son prix abordable, ce qui en a fait un produit populaire auprès des consommateurs du monde entier.
Cependant, Google était en procès avec la société Touchstream Technologies, spécialisée dans les technologies de virtualisation et de streaming, qui avait déjà déposé des brevets liés à des concepts de diffusion de contenu en continu bien avant le lancement de Chromecast. D’après le recours, cette startup basée à New York estimait avoir inventé en 2010 la technologie permettant de déplacer de la vidéo depuis un petit appareil, comme un smartphone, vers un plus grand, un téléviseur.
De plus, Google aurait rencontré les équipes de Touchstream en 2011, deux ans avant le lancement de Chromecast, sans acheter la technologie de la startup. Chromecast est accusé d’enfreindre trois brevets détenus par Touchstream.
- Violation du brevet établi par un tribunal
Le jury fédéral en charge du dossier a finalement tranché le jour de l’anniversaire du lancement du Chromecast et a condamné Google à payer 338,7 millions de dommages et intérêts. Aussitôt la décision rendue publique, le géant mondial a annoncé son intention de faire appel de cette décision.
- Répercussions sur l'industrie de la technologie
Cette affaire a également des répercussions importantes sur l'industrie de la technologie dans son ensemble. Elle souligne l'importance critique de la propriété intellectuelle dans le secteur hautement compétitif des technologies. Les entreprises sont susceptibles d'être plus prudentes dans leurs développements futurs et de mener des vérifications rigoureuses pour s'assurer qu'elles ne violent pas les brevets existants.
Déjà condamné plusieurs fois dans différents pays pour le non-respect de la vie privée, Google pourrait faire face à d’autres procès. En effet, cette condamnation pourrait également entraîner une augmentation des litiges pour violation de brevet dans le secteur technologique, car les entreprises chercheront à protéger leurs innovations et à faire valoir leurs droits en cas de violation présumée.
AA
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